2ème partie-LE NORD

Mercredi 7 juillet :

*Piste difficile pour sortir de la péninsule mais fjords et eglises pittoresques en route
*Hvitserkur (ballade sur la côte)
Vue sur un Troll pétrifié dans la mer qui ressemble plutôt à un éléphant.

*Vidimyri(eglise de tourbe)

Sur la route circulaire n° 1 faisant le tour de l’Islande, le paysage défile lentement. Aucune forêt, seulement des arbustes. Des moutons broutent l'herbe grasse. Le pays en compte deux fois plus que d’habitants. Ici, on croise une brebis avec ses agneaux. Là, un cheval ...animal très répandu, en liberté dans les grands espaces.


* balade à la chute de Godafoss où la rivière Skjálfandafljót s’encastre dans une ancienne coulée de lave. La « chute des dieux », très facile d’accès, est située à proximité immédiate du petit village de Fossholl. On peut jeter un coup d’œil sur les orgues basaltiques depuis le pont métallique enjambant la Skjalfandafljot qui a taillé son lit dans la roche. En allant plus près du saut, le débit est impressionnant.
Nuit camping prévue mais le froid incite Emie a se réfugier dans une auberge où on arrive juste a temps pour voir la fin de la demi-finale Allemagne-Espagne.

Jeudi 8 juilllet :

* Husavik
Un joli port de pêche avec la '"plus belle"" église d Islande, l'intérieur est très chaleureux et d'un style bien différents de celles du continent.
Passage au nord de la péninsule : nous voici au Nord avec un grand N (cercle polaire à 4 kms) mais, hélas, le temps n est pas avec nous; visibilité quasi nulle !

* Asbyrgi (cirque)
Ballade calme dans un grand cirque glaciaire ou une foret a l abri a pu se développer tranquillement.

*Le parc de Jökulsárgljúfur et Dettifoss
"Route" à travers le parc naturel des spectaculaires gorges de la Jökulsárgljúfur.
Approche de la chute d'eau de Dettifoss qui fait passer la précédente( Godafoss ) pour un simple ruisseau  .. quelques centaines de mètres, plus loin en amont, c'est Selfoss moins fréquentée mais tout aussi visuelle : chute en arc de cercle qui nous semble plus intéressante.

*Nous avons ensuite 30 kms de piste ondulée à travers un paysage désertique avant d'atteindre un site incroyable : Namafjall, l’une des zones d’activité les plus intenses d’Islande. Difficile, voire impossible de respirer normalement, à cause de l’odeur d’œuf pourri qui se dégage de cette montagne ocre aux dépôts siliceux blancs, jaunes, roses et verts, de laquelle s’échappent des solfatares (émanations composées de vapeur d’eau, d’ammoniac, de méthane et d’hydrogène) et des fumerolles (émanations composées de vapeur d’eau, d’ammoniac, de méthane, d’hydrogène et de chlore), par une multitude de fissures.  Pas étonnant qu’une carrière était autrefois exploitée là pour ses gisements de soufre…
Des marmites de boue en ébullition et de constants jets de vapeurs nous accueillent dans un décor aux milles couleurs (jaune, rouge, gris, orange...). Un véritable aperçu de l'enfer !
Tout y gargouille et tout y chauffe tout le temps. Bien sûr, c’est amusant de voir de grosses bulles grises éclater en jets, mais attention quand même, à ne pas s’approcher trop près des « marmites » de boue bouillonnant sous l’effet du gaz. Avec des températures avoisinant les 100 °C, les accidents sont fréquents. Des nuages de fumée sortent de plusieurs « cheminées » dans lesquelles siffle la vapeur.
Ça fume et ça bout
Ça fume, ça boue, au 
Namafjall

* Ascension de  Námaskard, la montagne à l'origine de ce site. Paysage martien absolument fabuleux.

* Bjarnarflagsstöd : une centrale géothermique sur le bord de la route n°1. Une partie de l'eau captée dans le sous-sol est rejettée dans un petit lac turquoise juste à côté, on y trempe les mains (baignade interdite !).

* Le lac Myvatn
Encore quelques kilomètres, et nous longeons le lac Myvatn, « le lac aux moucherons ». En descendant de notre Yaris nous nous attendons logiquement à être attaqués par de petites bestioles. Heureusement, l’assaut n’est pas si terrible, le froid doit les calmer. Jouissant d’un climat et bénéficiant d’un ensoleillement exceptionnels (pas flagrant pour l'instant), ce lac d’origine tectonique doit avant tout sa réputation aux oiseaux migrateurs qui, chaque année entre mai et juillet, en font la plus grande région de nidification d’Europe. On peut y observer une quinzaine d’espèces différentes. Le paradis pour les ornithologues ! Je me mets donc à prendre des clichés de ceux qui se laissent approcher (Emie ne partage pas mon intérêt subit pour la faune aviaire !).
*Ascension en soirée des pseudos cratères de Skútustaðir
Ces cônes de tailles diverses et recouverts de gazon sont surmontés d’un cratère fermé. Ce ne sont pas des volcans, même si ils en ont la forme : ils doivent leur étrange forme au contact entre les eaux du lac Mývatn et une coulée de lave, d'énormes bulles de gaz ont créé des dépressions dans la lave. Les pseudos cratères sont fréquents autour du lac, mais c’est à Skútustaðir qu’ils sont les plus nombreux.

 * Kalfastronf (vue sur le lac et des concrétions rocheuses qui témoignent de la présence d'un lac de lave à cet endroit)

Vendredi 9 juillet :

* Hverfjall
Au sud-Est du Lac Mývatn, se dresse le cratère d'Hverfall de 1 km de diamètre. L'ascension du cratère n'est pas très longue et est assez facile.Le Hverfjall est un énorme volcan explosif formé il y a deux mille cinq cents ans. Il offre l'un des plus hauts points de vue sur le lac Myvatn et sa région meme si le temps est gris. Après avoir suivi la crête du cratère, nous redescendons à l'opposé pour continuer notre randonnée vers un autre site. La descente est un vrai plaisir malgré la pente exceptionnelle : la cendre encore présente amortit mieux que le gel de mes "Nike".

* Les châteaux noirs de Dimmuborgir
Les Châteaux Noirs sont des formations naturelles de lave noire. Des colonnes aux formes chaotiques, parfois trouées, s’élèvent et forment un véritable labyrinthe. Ce sont en fait les restes d’un lac de lave figée. Ils s’étendent sur 2km mais on va y marcher bien plus ! Après le passage d'une grande arche, nous arrivons à l’entrée de l’« église » de Kirkjan, qui doit son nom à son arche rappelant la voûte d’une cathédrale gothique.

* Viti
Viti est un volcan historique. La zone volcanique de Mývatn est l’une des plus jeunes et des plus actives d’Islande. En 1724, le volcan Viti, "l’enfer", explose. En deux jours, un cratère est construit. Durant cinq ans, l'activité volcanique est intense, et au total, 35km² sont recouverts de lave. Aujourd’hui, ce volcan est rempli d’un magnifique lac dont les couleurs bleutées forment un étonnant contraste avec les roches volcaniques ou sulfureuses alentours.Un peu plus haut se trouve la zone volcanique de Krafla, une caldeira large d’une dizaine de kilomètres, et comblée aujourd’hui par les laves. La vue sur la région environnante y est magnifique. Les volcanologues islandais considèrent que le volcan Krafla s’active tous les 300 ans. Les dernières éruptions eurent lieu entre 1724 et 1729, lorsque fut créé Viti.

*Leirhnjukur est également un site volcanique avec ses solfatares et sa coulée de lave de 1984 encore chaude et fumante par endroit.


* Nous nous allons, cet après-midi, au bord d’une faille géologique située à l’endroit où se séparent les plaques américaine et eurasienne, avec l’impression de pénétrer dans les entrailles de la terre déchirée :  le site de Grjótagjá. Il s'agit là de petites grottes remplies d'eau chaude.En quelques décennies, la température a dangereusement augmenté. Elle est en moyenne autour de 50°C.Nous avons pourtant trouve une cavite avec une belle grotte ou le bain etait possible bien que très chaud.

Soiree:  Hofdi (Blocs de lave aux formes étranges émergeant des eaux du lac)
Nuit autour lac Guesthouse